PROMOTION 2008-2009 – Parcours SAEPS

1.     BAUDON  Eugénie, 2009

SURVEILLANCE VIROLOGIQUE DE L’INFLUENZA PORCIN DANS LES ZONES A RISQUE DE FOYER H5N1 HAUTEMENT PATHOGENE DANS LE NORD-VIETNAM

Rapport de stage. Master 2e année, Biologie Géosciences Agroressources et Environnement, spécialité Biodiversité des interactions microbiennes et parasitaires, parcours Santé Animale et Epidémiosurveillance dans les Pays du Sud, année universitaire 2008-2009.
Cirad/Université Montpellier II/ ENVT, Montpellier, France, 69 pages.
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Mots clés : virus influenza, porc, volaille, Vietnam, surveillance, prévalence, facteurs de risque, transmission interspécifique

Résumé : L’émergence du virus influenza H1N1 pandémique d’origine porcine en 2009 montre l’importance de la surveillance des virus influenza porcins. La situation au Vietnam est favorable au réassortiment de souches virales humaines, porcines et aviaires chez le porc du fait du grand nombre des petits élevages multi-espèces avec un faible niveau de biosécurité. Afin d’étudier la transmission interspécifique porc-volaille, deux enquêtes ont été mises en place :
- une enquête transversale avec sondage aléatoire pour estimer la viroprévalence de l’influenza porcin et identifier les facteurs de risque,
- une enquête de surveillance des maladies respiratoires porcines pour isoler du virus.

Au total, 604 porcs et 475 volailles ont été prélevés. Des écouvillons porcins ont été testés avec un test de détection rapide d’antigène, puis par RRT-PCR, et des écouvillons aviaires par RRT-PCR uniquement. Tous les tests ont été négatifs. Au total, 93 élevages ont été enquêtés, dont 28 avec des symptômes respiratoires chez les porcs. La viroprévalence maximale estimée pour l’échantillon, sur WinEpiscope®, est de 4% pour les élevages de l’enquête transversale avec un degré de confiance de 95%, et de 10% dans les élevages avec symptômes. La place des maladies respiratoires porcines dans les élevages a été évaluée grâce aux questionnaires.

Cette étude a permis d’identifier les limites des enquêtes transversales et de surveillance des virus influenza porcins. Des propositions ont été émises concernant les protocoles de surveillance des maladies respiratoires porcines, d’études en abattoir, et d’études cinétiques ciblées.

2.       COLDEFY Chloé, 2009

Le virus H5N1 dans l’eau de surface au Cambodge : évaluation et application d’une tecgnique de détection.

CONFIDENTIEL

3.     DRIOT Caroline, 2009

Etude épidémiologique et histopathologique de la gale sarcoptique et de la teigne chez le dromadaire dans le Sud marocain

Rapport de stage. Master 2e année, Biologie Géosciences Agroressources et Environnement, spécialité Biodiversité des interactions microbiennes et parasitaires, parcours Santé Animale et Epidémiosurveillance dans les Pays du Sud, année universitaire 2008-2009.
Cirad/Université Montpellier II/ ENVT, Montpellier, France, 38 pages + annexes
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Mots clés : Dromadaire – Maroc – Sud marocain – PRAD – pathologie cutanée – métabolisme minéral – gale – teigne – lésion cutanée – histologie – histopathologie – carence minérale

Résumé : Une étude a été menée entre avril et mai 2009 aux abattoirs de trois villes du Sud marocain, dans le but de collecter des données épidémiologiques sur la gale et la teigne du dromadaire et de réaliser des prélèvements cutanés sur des animaux malades, afin d’étudier les schémas histopathologiques de ces dermatoses chez cet animal.
Au total, 268 dromadaires ont été examinés, et 98 ont fait l’objet de prélèvements de peau. La gale atteignait en moyenne 12% des animaux abattus, 33% des animaux abattus porteurs de lésions cutanées. Elle était plus fréquente chez les individus âgés (54% des plus de trois ans porteurs de lésions cutanées, 34% des 1-3 ans et 20% des moins d’un an), sans différence statistiquement significative entre les villes.
La prévalence moyenne de la teigne s’élevait à 16% chez l’ensemble des animaux, et à 44% chez les animaux porteurs de lésions cutanées. Les animaux concernés étaient surtout des jeunes (70% des animaux porteurs de lésions cutanées de moins d’un an étaient atteints, 30% des 1-3 ans et 11% des plus de 3 ans), avec des différences significatives entre les villes.
Les schémas histopathologiques de la gale et de la teigne chez le dromadaire sont les mêmes que ceux décrits chez les autres espèces domestiques. Le pattern de la gale est une dermatite périvasculaire superficielle hyperplasique, avec hyperkératose et infiltration éosinophilique associée. Celui de la teigne est une dermatite superficielle périvasculaire hyperplasique avec hyperkératose, et/ou une dermatite pustuleuse intra-épidermique et/ou une folliculite.
Au cours de l’étude, différentes formes cliniques d’une même affection ont été observées. Des travaux complémentaires pourraient être menés afin d’étudier plus en détail le lien entre les lésions observables microscopiquement et les tableaux cliniques.

4.      DURAND Julien, 2009

EVALUATION DE LA PREVALENCE DE SALMONELLA SPP. DANS LES ELEVAGES DE PORCS A LA REUNION. IMPACT DE L’INFECTION DE L’ELEVAGE SUR LA CONTAMINATION DES CARCASSES APRES LE PROCESSUS D’ABATTAGE

Rapport de stage. Master 2e année, Biologie Géosciences Agroressources et Environnement, spécialité Biodiversité des interactions microbiennes et parasitaires, parcours Santé Animale et Epidémiosurveillance dans les Pays du Sud, année universitaire 2008-2009.
Cirad/Université Montpellier II/ ENVT, Montpellier, France, 43 pages + annexes.
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Mots clés : Salmonelle ; porc ; île de la Réunion ; antibiorésistance, sérotype, facteur de risque, prospective

Résumé : Tout au long de cette étude, des prélèvements ont été réalisés pour la recherche de salmonelles sur des lots de porc à différents moments de la chaîne, depuis la fin de l’engraissement, en passant par le transport, l’attente et sur des carcasses en abattoir.
Une prévalence de 66% d’élevages contaminés à une des étapes au moins a été retrouvée sur 27 élevages enquêtés.
Outre ce chiffre relativement élevé, une étude sur les sérotypes retrouvés a permis de mettre en évidence la prédominance de Salmonella Typhimurium (60%), puis de Salmonella Derby (25%). Ces sérotypes sont connus pour être impliqué dans des cas de salmonellose humaine.
Pour S. Derby, son apparition est récente sur l’île de la Réunion et l’on peut d’ores et déjà se poser des questions quant à la circulation des ces différentes souches de bactéries et leur origine.
Enfin l’antibio-résistance de ces souches a été testée, et on a pu remarquer que 100% des souches étaient résistantes à un antibiotique au moins, et 70% des souches présentent 5 résistances au moins.
Même si ces chiffres sont à relativiser car régulièrement trouvés dans la littérature, il n’en demeure pas moins qu’il reste beaucoup d’efforts à apporter pour améliorer la filière porc vis-à-vis des salmonelles.
Grace aux analyses, aux enquêtes, questionnaires et aux observations réalisés aux différents niveaux de la filière faîtes, il a pu être démontré que les phases de transport notamment et d’attente à l’abattoir sont des points critiques de la contamination en salmonelle.
Il paraît évident que des travaux complémentaires sont à effectuer pour permettre à la filière porcine de faire face à la réglementation qui sera en vigueur en 2011, en ayant une idée du statut de chaque élevage, afin de procéder à des mesures adaptées en terme d’organisation de la filière.

5.      GIRARD Sébastien, 2009

La Fièvre de la Vallée du Rift chez les ruminants domestiques aux Comores: Epidémiologie descriptive et étude sérologique longitudinale

Rapport de stage. Master 2e année, Biologie Géosciences Agroressources et Environnement, spécialité Biodiversité des interactions microbiennes et parasitaires, parcours Santé Animale et Epidémiosurveillance dans les Pays du Sud, année universitaire 2008-2009.
Cirad/Université Montpellier II/ ENVT, Montpellier, France, 40 pages + annexes.
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Mots clés : Fièvre de la Vallée du Rift – Comores – Vecteurs – Zoonose – Séroprévalence – Epidémiologie

Résumé : En début de saison sèche 2009, une recherche d’anticorps anti-FVRV par ELISA de compétition a été réalisée chez les ruminants domestiques en Union des Comores. La prévalence sérologique obtenue avec ces 518 prélèvements sanguins est de 33,4 % (intervalle de confiance à 95 % : [29,2 % - 37,6 %]). Des animaux positifs ont été trouvés dans tout le pays, avec des variations entre les trois îles et entre les régions de Grande Comore, la partie Est de l’île étant la plus touchée. Des piégeages d’insectes ont également été réalisés dans deux villages sur l’île de Grande Comore, un à 600 m d’altitude et un sur la côte. Les pièges BG-Sentinel et CDC-light utilisés ont permis de capturer 2 fois plus d’insectes hématophages en altitude, avec une diminution du nombre d’insectes piégés au cours du temps, plus marquée où il pleut moins. Des différences écologiques ayant une répercussion sur le développement des vecteurs semblent donc expliquer toutes ces différences. De plus, pour la première fois, des phlébotomes et des simulies ont été capturés aux Comores. Enfin, un suivi longitudinal d’animaux marqués dans ces 2 villages a permis d’obtenir une séroconversion, donc de mettre en évidence la circulation actuelle du virus sur l’île. Ces résultats, marqués par la première mise en évidence du passage de la FVR aux Comores lors d’une étude à grande échelle, vont permettre d’effectuer de nouvelles recherches, plus approfondies, sur les risques d’introduction et de dissémination de cette pathologie dans un pays situé entre l’Afrique de l’Est et Madagascar, sujets à des épidémies de FVR.

6.       HERBERT Anaïs, 2009

Epidémiologie des infestations parasitaires chez le mandrill (Mandrillus sphinx) au Gabon : diversité, abondance, prévalence et facteurs de risque.

Rapport de stage. Master 2e année, Biologie Géosciences Agroressources et Environnement, spécialité Biodiversité des interactions microbiennes et parasitaires, parcours Santé Animale et Epidémiosurveillance dans les Pays du Sud, année universitaire 2008-2009.
Cirad/Université Montpellier II/ ENVT, Montpellier, France, 40 pages + annexes.
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Mots clés : Mandrillus sphinx ; parasites gastro-intestinaux ; hémoparasites ; ectoparasites ; SIV ; STLV; âge ; sexe ; saison ; habitat
 

Résumé : Les primates non humains (PNH) sont les hôtes d’une variété considérable de parasites. Susceptibles d’avoir un effet délétère sur la santé et le succès reproducteur des individus et, par ailleurs, potentiellement pathogènes chez l’homme, les parasites de PNH posent à la fois un problème majeur de conservation et de santé publique. Il est par conséquent primordial de connaître leur nature, abondance et prévalence et de comprendre les facteurs de risque à ce type d’infections dans les populations hôtes. Nous proposons ici une étude approfondie de l’épidémiologie des infestations parasitaires chez une espèce de PNH emblématique de l’Afrique Centrale, le mandrill (Mandrillus sphinx).
Bien que répertorié comme espèce vulnérable et listé sur l’Annexe 1 de la Convention de Washington, le mandrill reste très chassé dans son aire de répartition. Le risque zoonotique lié à ses différents pathogènes reste cependant mal évalué. En outre, dans un but de conservation, il est crucial d’acquérir davantage de connaissances sur l’écologie et les pathologies de cette espèce rare et mal connue. Aussi, la prévalence, l’abondance et la diversité des parasites externes, gastro-intestinaux et sanguins ont été étudiées au sein de deux colonies de mandrills au Gabon en ayant recours aux techniques standards de diagnostic parasitaire (coproscopie quantitative par la méthode de MacMaster, goutte épaisse et frottis) : une colonie semi-captive regroupant près de 200 individus dans un enclos forestier de 8 ha (CIRMF) et un groupe de 60 individus réhabilités en milieu naturel (Bakoumba). Ces données ont ensuite été analysées en fonction de facteurs environnementaux (saison, habitat), physiologiques (âge, sexe) et sérologiques (statuts SIV et STLV).
Sur les 308 échantillons fécaux analysés, une espèces de protozoaire (Balantidium coli) et 6 taxa de nematodes ont pu être identifiés (Oesophagostomum spp, Ancylostoma spp,
Trichostrongylus spp, Strongyloïdes spp, Trichuris spp, Mammomonogamus spp). Les prévalences varient de deux observations pour Mammomonogamus spp à 86% d’échantillons positifs pour Oesophagostomum spp. Des poux piqueurs ont été trouvés sur 5 des 137 individus examinés et 14% des animaux étudiés se sont révélés infectés par l’hémoparasite Hepatocystis spp. D’une manière globale, un effet significatif de l’habitat et de la saison sur la prévalence des parasites gastro-intestinaux ont été démontrés, puisque les mandrills sauvages sont en plus infestés que les individus en semi liberté et que la prévalence globale diminuait lors de la saison sèche. Le sexe et l’âge apparaissent également avoir un effet significatif sur les infestations parasitaires en saison humide. En effet, les femelles adultes ont montré une diversité moindre en parasites gastro-intestinaux en comparaison avec les mâles adultes, toujours en saison humide. L’effet de l’âge, quant à lui, s’est révélé contrasté en fonction de l’espèce parasitaire considérée. En outre, en saison humide, SIV et STLV tendent à modifier la composition du cortège pathogénique chez les hôtes naturellement infectés. Des analyses plus complètes devront être menées sur les facteurs sociaux affectant la distribution des parasites chez le mandrill et les études futures devront investiguer les mécanismes soustendant les facteurs de susceptibilité identifiés dans la présente étude.

7.      LAPEYRE Stéphanie, 2009

Evaluation quantitative des systèmes de surveillance des pestes aviaires au Mali

Rapport de stage. Master 2e année, Biologie Géosciences Agroressources et Environnement, spécialité Biodiversité des interactions microbiennes et parasitaires, parcours Santé Animale et Epidémiosurveillance dans les Pays du Sud, année universitaire 2008-2009.
Cirad/Université Montpellier II/ ENVT, Montpellier, France, 42 pages + annexes.
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Mots clés : évaluation  semi quantitative,  réseau  d’épidémiosurveillance,  EPIVET Mali Maladie de Newcastle, IAHP, Mali

Résumé : Le projet GRIPAVI, financé par le MAE, vise à mieux comprendre l’écologie et l’épidémiologie de  la  grippe  aviaire  et  de  la  maladie  de  Newcastle  dans  six  pays  du  Sud :  Ethiopie, Madagascar, Mali, Mauritanie, Vietnam et Zimbabwe. Au Mali, ce projet vise à améliorer les connaissances sur l’éco épidémiologie des pestes aviaires par l’estimation de la prévalence de l’IA et de la maladie de Newcastle dans différents compartiments d’oiseaux domestiques et sauvages, l’identification de facteurs de risque pour la circulation et la persistance de ces virus dans l’écosystème du  delta  intérieur du Niger  (DIN) et dans le  secteur de production avicole, et la modélisation de cette circulation.
Au Mali, aucun cas d’IAHP n’a encore été déclaré à l’heure actuelle. Cependant, un Réseau National de  Surveillance Epidémiologique Vétérinaire,  EPIVET Mali, a  été  mis en  place  afin d’effectuer la surveillance des maladies animales considérées comme les plus préjudiciables, parmi lesquelles sont inclues les pestes aviaires.
Le sujet du stage a donc consisté en une évaluation de ce système de surveillance, ou réseau d’épidémiosurveillance, afin de recenser les moyens matériels et financiers disponibles dans les différentes structures interrogées (DNSV, DRSV, LCV et Postes de surveillance). Ceci nous a  permis  d’identifier  les  principaux  points  forts  et  points  faibles  du  fonctionnement  du réseau.
La méthode utilisée s’est appuyée essentiellement sur celle développée par le PACE en 2006.
L’analyse  présentée  consiste  en  une  évaluation  semi quantitative  basée  sur  131  sous critères répartis en 8 rubriques. Des moyennes de scores par région et par rubrique ont été calculées (moyennes sur 4) et des histogrammes établis par région et par rubrique.
Par manque de moyens financiers, des disparités sont observées entre les régions au niveau des moyens matériels disponibles. Cependant, dans son ensemble, le réseau fonctionne bien et  la  surveillance  est  effectuée  avec  rigueur  depuis  la  réunion  de  sensibilisation  de septembre  2007.  En  effet,  une  note  globale  de  3,0  sur  4  a  été  obtenue  pour  le fonctionnement du réseau EPIVET Mali et les rubriques représentant le coeur du réseau ont obtenu une note supérieure à 3,0.
Cette méthode d’évaluation a donc permis d’apprécier l’état des activités de surveillance des pestes  aviaires  et  d’identifier  les  actions  prioritaires  à  mener  pour  améliorer  le  niveau d’efficacité du Réseau National de Surveillance Epidémiologique Vétérinaire EPIVET Mali.
Par  conséquent,  certains  points  sont  à  revoir  pour  améliorer  le  bon  fonctionnement  du réseau comme l’harmonisation dans la saisie des données, la validation et la vérification de la saisie des données.
La mise à jour régulière des trois bases de données confectionnées, relatives aux données de surveillance épidémiologique, aux  foyers  déclarés et  au système de  surveillance permettra d’avoir un suivi régulier et d’améliorer le fonctionnement du réseau par la suite.

8.     MILOCCO Cristina, 2009

Identification des trypanosomes circulant chez les rongeurs et les bovins en Asie du Sud-Est.

Rapport de stage. Master 2e année, Biologie Géosciences Agroressources et Environnement, spécialité Biodiversité des interactions microbiennes et parasitaires, parcours Santé Animale et Epidémiosurveillance dans les Pays du Sud, année universitaire 2008-2009.
Cirad/Université Montpellier II/ ENVT, Montpellier, France, 42 pages + annexes.
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Mots clés : T.evansi, T. lewisi, Asie Sud-est, trypanosomose, rongeurs, bovins, réservoir, diagnostique.

Résumé : L’Asie du Sud-est est une région soumise à grands changements environnementaux récents, où les rongeurs sont des réservoir des plusieurs maladies pour l’homme et pour les animaux. La trypanosomose à T. evansi est une cause d’importantes pertes chez les bovins, récemment l’hypothèse que les rongeurs puissent être un réservoir pour ces animaux a été formulée. Le but étant d’identifier les trypanosomes circulant chez le rongeurs, d’évaluer leur possible rôle de réservoir pour les bovins. Pour cela nous avons utilisé différents méthodes de diagnostique.
L’examen direct dans la mesure du possible a été effectué ; autant que des techniques sérologiques comme le test CATT et ELISA, et des PCR avec les amorces TRYP1 et TBR. Ces outils permettant un diagnostique ont étés évalués et adaptés aux rongeurs. Nos résultats ont permis d’identifier T. lewisi chez les rongeurs, mais également que T. evansi est enzootique chez les rongeurs thaïlandaises.

9.      MOREL Katel, 2009

Evaluation de la gestion de la lutte contre les tiques en élevage bovin néo-calédonien.

CONFIDENTIEL

10.   PETIT SINTUREL Marion, 2009

 Etude des séroprévalences de l’Influenza A porcine dans les exploitations du delta du Fleuve Rouge au Vietnam et typologie des élevages en fonction de la production porcine, de la production avicole et de la biosécurité

Rapport de stage. Master 2e année, Biologie Géosciences Agroressources et Environnement, spécialité Biodiversité des interactions microbiennes et parasitaires, parcours Santé Animale et Epidémiosurveillance dans les Pays du Sud, année universitaire 2008-2009.
Cirad/Université Montpellier II/ ENVT, Montpellier, France, 50 pages + annexes.
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Mots clés : Influenza A,  Porc, Volaille, Typologie d’élevage porcin, Vietnam, Séroprévalence 

Résumé : Les objectifs de cette étude sont l’évaluation des séroprévalences inter et intra élevages porcin des Influenza A, la classification des sous-types circulants et la typologie des élevages du nord du Vietnam en fonction de variables appartenant à la production porcine, à la production avicole et à la biosécurité. Ces données ont pour objectif final d’augmenter les connaissances sur les virus circulants, sur leur importance au Vietnam et de réduire la circulation virale tout en appréhendant les conformations des exploitations étudiées. Ainsi, des prélevements sanguins ont été effectués sur des porcs et des volailles et une typologie d’exploitations a été analysée. Il en ressort que la séroprévalence inter-élevages, en fonction de la définition d’un élevage positif, peut atteindre 17,11 % (IC = [0 % et 35,87 %] α = 5 %) et que la séroprévalence intra-troupeau porcine s’éleve à 3,83 % (IC = [2,46 % - 5,93 %] α = 5 %). La typologie d’élevage en fonction de la production porcine, de la production avicole et de la biosécurité permet de mettre en évidence trois modèles d’exploitations par catégories. Ces modèles d’exploitations sont définies par des pratiques d’élevages caractéristiques. Bien que cette étude montre des résultats satisfaisants et permette d’émettre des hypothèses sur les facteurs de risque d’introduction et de maintien des Influenza A entre les exploitations et au sein de celles-ci, il aurait été intéressant de travailler sur un plus grand échantillon et sur un plus grand nombre de variables. Ceci aurait permis d’augmenter la précision des résultats des séroprévalences et d’approfondir le sujet par une analyse détaillée des facteurs de risque de transmission des Influenza A au sein des exploitations.

11.       VALLEE Emilie, 2009

Etude des structures des schémas commerciaux pour évaluer le rôle des marchés dans la dissémination de la maladie de Newcastle, région Oromia, Ethiopie.

Rapport de stage. Master 2e année, Biologie Géosciences Agroressources et Environnement, spécialité Biodiversité des interactions microbiennes et parasitaires, parcours Santé Animale et Epidémiosurveillance dans les Pays du Sud, année universitaire 2008-2009.
Cirad/Université Montpellier II/ ENVT, Montpellier, France, 50 pages + annexes.
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Mots-clés : Ethiopie – Marché – Maladie de Newcastle – Analyse des Réseaux Sociaux

Résumé : Les pratiques commerciales des éleveurs et des marchands de la zone East Shewa, région Oromia en Ethiopie ont été étudiées dans 29 marchés. Les pratiques d’achat, de vente, d’utilisation des marchés, de quarantaine et de transport des animaux ont été décrites.
La méthode d’analyse des réseaux sociaux ou SNA a été utilisée pour construire le réseau des flux de volailles entre les marchés dus à l’activité des marchands, et pour analyser ce réseau selon des indices de centralité : in degree, out degree, betweenness. Le réseau a été construit et analysé pour les périodes de fêtes et dehors de ces fêtes. Une typologie des marchés a également été construite à partir de ces indices. Il en ressort que le marché de Meki semble jouer un rôle de plaque tournante dans la région d’étude. D’autres marchés, Debre Zeit, Akaki et Dire ressortent également comme des marchés à risque de diffusion pour la maladie de Newcastle.
Le réseau des flux de volailles entre marchés mais aussi entre villages et marchés a également été construit, représentant à la fois l’activité des fermiers et des marchands. Il a été décrit et l’analyse de ce réseau aura lieu ultérieurement.
Cette première étape de modélisation servira de base à d’autres étapes, comme le couplage avec des méthodes SEIR (Susceptible Exposed Infected Recovered) et des simulations d’épidémies. Les résultats obtenus peuvent également servir à cibler un programme de surveillance sur les marchés identifiés.

12.   VERGNE Timothée, 2009

Epidémiologie de Trypanosoma evansi en Thaïlande : Etudes expérimentales de la transmission vectorielle par les sangsues et les tiques.

Rapport de stage. Master 2e année, Biologie Géosciences Agroressources et Environnement, spécialité Biodiversité des interactions microbiennes et parasitaires, parcours Santé Animale et Epidémiosurveillance dans les Pays du Sud, année universitaire 2008-2009.
Cirad/Université Montpellier II/ ENVT, Montpellier, France, 52 pages + annexes.
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Mots-clés : Trypanosoma evansi – sangsue – transmission – tique – rongeur – Thaïlande

Résumé : Afin d’évaluer les liens qui existent entre les grands ruminants (bovins, chevaux…) et les petits rongeurs concernant la maladie induite par Trypanosoma evansi, cette étude s’est concentrée sur les modalités de transmission par la sangsue Hirudinaria manilliensis et par les tiques. Tout d’abord, quelques sangsues récupérées sur le terrain (7/13) se sont révélées porteuses d’ADN de Trypanosoma evansi. Il a ensuite été montré que le parasite, une fois ingéré par la sangsue, restait confiné dans le tube digestif et qu’il y mourrait en quelques heures. L’ADN était quant à lui détectable pendant plus de 30 jours dans le contenu digestif de la sangsue. Aucun des 18 essais de transmission, réalisés de 30 minutes à 30 jours après le repas infectant des sangsues sur des rats infectés, n’a provoqué de passage du parasite à des rats sains lors d’un repas révélateur. Au vu de tous ces résultats, il semble que la sangsue Hirudinaria manilliensis n’est pas un bon vecteur de Trypanosoma evansi. Afin, d’évaluer la transmission du parasite par ingestion de tiques gorgées sur animal contaminé, des expériences préliminaires ont précédé les essais de transmission. Pour s’assurer du possible passage du parasite à travers la muqueuse buccale, des rats et des souris ont consommé 1ml de sang contaminé. Les rats ont présenté une forte parasitémie dès 3 jours après l’ingestion des parasites. Les souris, quant à elles, sont restées négatives tout au long du suivi. La survie de T. evansi dans l’organisme de la tique a aussi été étudiée. Il est apparu que le parasite est capable de survivre entre 2 et 4 heures dans les tiques du genre Rhipicéphalus. Au vu de ces deux résultats préliminaires, il paraissait justifié de réaliser des transmissions expérimentales. Des tiques du genre Boophilus se sont gorgées sur des bovins splénectomisés infectés mais la très faible parasitémie a provoqué l’échec de la transmission aux rongeurs. Des tiques du genre Rhipicéphalus se sont gorgées sur des rongeurs infectés. Les essais de transmission aux bovins par ingestion de ces tiques sont restés négatifs. Le faible nombre de tiques récoltées a empêché de tester la transmission de rongeur à rongeur par ingestion de tiques contaminées.